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mai 2017  Comment créer une équipe?

Vos équipes sont-elles performantes?



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Recrutez de bons éléments, compétents et motivés : vous n’aurez pas automatiquement une équipe qui fonctionne ! Que l’organisation de l’entreprise soit pyramidale ou plate…

Faire travailler ensemble des individus très différents est un défi constant pour les managers et former une équipe ne se fait pas sans une volonté délibérée et des actions concrètes.



Jusqu’à obtenir une équipe collaborative, il s’agit de faire évoluer le groupe à travers plusieurs stades, désignés par Vincent Lenhardt par les termes de dépendance, contre-dépendance, indépendance et interdépendance.  


Dépendance
Au début, la participation est passive, on est en position de réserve, teintée de méfiance. Il y a peu d’interactions. Pour participer activement, on a besoin de mieux connaître les autres. Quand on est nouveau, quand on ne connaît pas les collègues, les habitudes du groupe, qu’on ne sait pas "qui fait quoi" et comment se comporter, on n’ose pas prendre le risque de "se mouiller".


Contre-dépendance
A partir du moment où l’on connaît mieux l’environnement et que l’on perçoit les enjeux (avec qui faut-il s’entendre, qui est source d’informations fiables, de qui faut-il se méfier, qui sont les forts, les faibles, les ambitieux, les dévoués…), on se sent plus à l’aise pour occuper la place. On utilise ses alliés pour se sentir plus fort, c’est le stade des discussions de couloir, des rumeurs, des "coups vaches". Ce stade où l'on s’affirme avec agressivité est qualifié de contre-dépendance. Comme des adolescents, on se sent fragile sans vouloir se l’avouer et on réagit au quart de tour.
Paradoxalement, ce stade engendre beaucoup d’énergie et le travail avance. Ambition, compétition, pression semblent produire de la rentabilité. A première vue seulement…


Indépendance
Certains deviennent experts à déjouer les pièges et tracer leur propre chemin. Ils travaillent de manière autonome et s’abstiennent de se mêler des problèmes des autres. C’est le stade de l’indépendance et de la performance individuelle. Cependant, nous en sommes toujours à une collection d’individus et nous n'avons pas encore construit une équipe.


Le rôle du leader
Alors que peut, que doit faire un leader pour que ses collaborateurs fonctionnent, ensemble, de manière optimale ? Pour éviter conflits, jeux de pouvoir, présentéisme, burn-out ? Pour éviter que les meilleurs ne quittent le navire ?
A chaque stade d’évolution de l’équipe, le dirigeant doit être proactif.
·       Il n’oublie pas que le travail permet de satisfaire les trois besoins psychologiques essentiels de reconnaissance, de structure et de plaisir.
·       Il prend le temps d’être à l’écoute de chacun.
·       Il veille aux premiers contacts afin que la méfiance mutuelle laisse place à la confiance (convivialité).
·       Il encourage l’autonomie, tout en étant suffisamment présent (responsabilité).
·       Il est authentiquement porteur de la mission de l’entreprise et de ses valeurs (exemplarité).


Interdépendance
Dans une équipe qui fonctionne, on apprécie de travailler ensemble, les plus compétents prenant le leadership à tour de rôle. On  s’entraide, on fête les succès. Pouvoir et compétition sont supplantés par de nouvelles valeurs: fierté, responsabilité, respect et plaisir.
Vous voulez créer des équipes qui fonctionnent ? Commencez par identifier à quel stade d’évolution se trouvent vos collaborateurs. Prenez le temps d’écouter leurs besoins. Puis agissez ! Peut-être n’y a-il que quelques pratiques à modifier en douceur, pour retrouver l’harmonie.
MONCOACH vous y aide: interventions en entreprise, coaching du leader, séminaires.


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sept. 2017  Boostez l'efficacité de vos équipes!

Séminaire: "Créer une équipe qui fonctionne"

Boostez l'efficacité de votre équipe avec ce séminaire interactif!

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Cette formation s'adresse en premier lieu aux chefs d'entreprise, chefs de service, responsables d'équipe. Elle peut intéresser également les membres de conseils d'administration, les enseignants, les responsables d'associations.

Que signifie "une équipe qui fonctionne"?
Une équipe qui fonctionne, c'est
- une équipe performante, qui obtient de bons résultats
- un climat de travail agréable, qui donne envie de se lever le matin
- une bonne communication verticale, un leader qui sait mobiliser
- une bonne communication horizontale, avec partage d'informations et entraide
- une équipe dont tous les éléments oeuvrent dans le même sens.

Ce séminaire vous apporte des outils de diagnostic:
Votre équipe est-elle efficace et performante?
Où en est votre équipe en termes de collaborativité ?
Vos collaborateurs sont-ils heureux de travailler avec vous ?
La communication doit-elle être améliorée, et comment?

Découvrez des actions simples à mener et obtenez des équipes qui gagnent!
Dates et inscriptions dans Formations.


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janv. 2019  Le chef dirige, le coach accompagne

« Chef » ou « coach » ?

La place du chef est en avant, celle du coach est à côté. Le rôle du chef est de savoir, celui du coach est de questionner.

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Si l’on caricature : le chef parle, le coach écoute !

Une question nous est fréquemment posée : un chef peut-il être le coach de ses collaborateurs ? Spontanément, la tendance est de répondre par la négative : il semble a priori que le rapport hiérarchique n’offre pas les conditions nécessaires à une relation de coaching. A la réflexion, et à l'aide d'un peu d'étymologie, la réponse devient plus nuancée.

La mission du chef est de diriger. Il est à la tête d’une équipe (chef vient du latin caput, capitis = tête), c’est un leader (de l’anglais to lead = conduire), il fournit la structure et le cadre de travail (on l’appelle cadre, il fait partie de l'encadrement), c’est un manager (de l’anglais to manage = se débrouiller).

Le chef indique les objectifs à atteindre, organise le travail et contrôle les résultats. Parfois il fixe lui-même les objectifs, parfois il doit imposer ceux qu'il a lui-même reçus de plus haut: c'est une lourde responsabilité. Une anxiété – légitime - devant l'ampleur de la tâche risque de l'inciter à donner des ordres plutôt qu'à déléguer. La pression du temps et des coûts ne permet pas d’accorder aux collaborateurs suffisamment d'écoute, d'attention et de reconnaissance. Or le manque de reconnaissance est un des plus importants facteurs de démotivation.

Dans un monde professionnel toujours plus digitalisé, la plupart des managers sont aujourd’hui désireux que leurs collaborateurs s’impliquent davantage et fassent preuve d'autonomie. Cela implique un profond changement de mentalité et l’apprentissage de nouveaux comportements au niveau relationnel.
La mission du coach est d’accompagner. Comme le cocher de l'attelage, il sait comment tirer le meilleur parti de l'énergie des chevaux et éviter les écueils du chemin. Mais la destination est fixée par le client.
Le coach n’use pas d’autorité, il se tient à disposition de son client. Il ne fait que l’accompagner, il ne décide pas à sa place. Il le questionne et il l’écoute. Il l'encourage à prendre du recul sur ce qu’il vit. Il l’aide à définir ses propres objectifs et à trouver en lui-même les ressources pour les atteindre.
Dans la relation entre le coach et son client, trois points sont essentiels: le coach a confiance dans les capacités de son client, il l’encourage à prendre ses responsabilités et il souhaite sincèrement qu’il devienne autonome.
La tendance aujourd’hui est à l’aplatissement des organigrammes, voire même à la suppression de toute hiérarchie. Pas sûr que tout un chacun soit prêt à fonctionner sans stress dans un tel contexte.
Du coup, une relation de type « coaching » est une réponse adéquate aux besoins actuels. La formation "Coaching Essentiel" (e-learning + quatre sessions en présentiel ou à distance) s'inspire des meilleures pratiques du coaching pour aider les chefs à expérimenter une nouvelle forme d'encadrement et opérer en douceur un changement vers un nouveau management qui s’avérera positif pour toutes les parties.


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